la chute des femmes
Cette 4e journée a démarré avec le Saxophone, finalement un rapide plutôt facile à la réputation surfaite, mais surtout de toute beauté! Plus loin, ce sera la chute des femmes. Pourquoi donc la gente féminine? Eh bien c’est à cause de la pitoune qui s’accumule à ses pieds en amoncellements monstrueux. On ne dira pas que les gens de la Côte-Nord n’ont pas de classe d’éviter d’utiliser le terme pitoune n’est-ce pas?
C’est un très bel endroit où manger, avec du bois bien sec en quantité. Un feu n’était donc pas de refus!
C’était aussi un gros obstacle pour nous. On choisit de portager la première partie, un seuil pas accueillant du tout du tout, et de descendre la seconde partie. La manoeuvre est pas évidente, puisqu’il y a un contre-courant plutôt agressif et qu’il faut se donner une bonne swing pour éviter de se faire rincer les narines par un trou en amont du rapide. Comme j’ai eu la chance de m’y essayer à deux fois, alors j’ai eu deux nettoyages en règle. Mes amis ont pu constater mes très grandes capacités respiratoires quand ils m’ont vu descendre la tête sous l’eau jusqu’en bas. L’honneur a été sauf toutefois puisque j’ai pu descendre correctement la seconde fois.
Le soir, coucher à la tête de la chute 4, chute emblématique de la Magpie. Très bel endroit pour se préparer psychologiquement à affronter la journée 5, celle de tous les portages.