Déjà, le décor de la rivière Magpaie nous laisse sans mots. Quelle beauté, les montagnes qui nous entourent sont recouvertes de mousse bleue/verte et de lichen, les épinettes noires sont rarissimes, dû à une dévastation de la région par la tordeuse il y a environ 10 ans. On peut encore voir les ravages causés par cette dévastation par la quantité d’arbres morts encore debout. Les feuillus sont en train de coloniser cette zone dévastée.
Le camping était situé à 1Km après l’entrée de la rivière. Déjà, les rapides à l’entrée sont très intéressants. La veille, nous avons eu la chance d’identifier les rouleaux pour pratiquer le surf et diverses manœuvres. La lecture des rapides nous amène à avoir des discussions sur les différentes lignes et options.
Le déjeuner de crêpes avec bacon accompagné de fruits frais a été réconfortant. Oui des fruits frais en expédition, fraise et ananas sur un lit de nutella recouvert de sirop d’érable, Hummm.
Les moustiques étaient au rendez-vous, les petites mouches noires étaient très voraces, donc l’utilisation d’insecticides n’était pas une option.
Nous avons déjà eu des déceptions la veille. André avait pris la peine d’apporter quelques bonnes bouteilles de vin. Elles étaient introuvables, probablement oubliées dans la valise de l’auto. Mais il avait eu la bonne idée de faire provision de suffisamment de bière pour faire oublier cette bévue.
La première journée de descente était la journée avec le plus de rapides de notre expédition. Elle était par contre la plus courte en distance. Nous avions assez de temps pour faire un bon réchauffement et nous préparer à ce qui nous attendait. Les rapides étaient assez intenses et rapprochés, la plus parts nous les descendions à vu.